Olivier Sarraméa (Castres Olympique) – Le monde du rugby, Oct. 2001

Comment sentez-vous l’équipe en ce début de saison ?

Bien, de mieux en mieux. On manque encore un peu de repères. Certains de nos mouvements sont un peu brouillons. Mais on travaille !

Ne ressentez-vous pas une certaine pression de la part des dirigeants, voire du public ?

La pression est forcément là, mais on évite d’en parler. On essaie de se concentrer sur notre jeu. Le club a fixé des objectifs, nous les connaissons. A nous de donner notre maximum pour les atteindre.

Malgré tout, comment expliquez-vous les difficultés que rencontre l’équipe en phase finale ?

Si on le savait… Ça nous révolte un peu car on ne comprend pas d’où vient le problème. Je suis persuadé que cette saison sera la bonne.

On vous connaissait à l’aile, on vous découvre au centre cette année. Un pari de plus à relever…

J’ai déjà fait quelques rencontres à ce poste l’an dernier. Les entraîneurs savent que je suis polyvalent. Ils veulent me voir au centre, un poste que j’affectionne particulièrement. Peut-être même celui que je préfère. À moi de réaliser de bonnes performances pour prouver que je peux m’installer durablement à ce poste.

Avec Ismaël (Lassissi) et Norm (Berryman), vous vous êtes prêté volontiers à notre séance photo. Pensez-vous que le rugby a besoin de s’ouvrir davantage ?

Le rugby doit intéresser les gens. Cela passe évidemment par de bons matches mais aussi par la pub ou les photos. Ce sport a besoin d’être médiatisé. Tout ce qui peut faire parler du rugby est donc bon pour lui.

Comme un calendrier par exemple…

Les sapeurs pompiers et La poste en font, pourquoi pas les rugbymen ! Le problème est que le monde du rugby n’est pas encore prêt à cela. Mais les mentalités vont changer petit à petit et tout le monde y viendra. Aussi faut-il, à côté, que les résultats suivent !

Préparez-vous quelque chose de la sorte ?

On en parle, quelques uns y réfléchissent. Si on trouve une idée avant les autres, pourquoi pas.